Description historique |
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«Lorsqu'on approche
de Saint-Triphon, on découvre sur une crête rocheuse les vestiges
d'un ouvrage fortifié féodal très étendu. Des
fouilles systématiques n'ayant pas été entreprises
jusqu'ici, il n'est pas possible de préciser les relations architectoniques
et les diverses phases de la construction de ce monument. Seuls les restes
encore visibles permettent de conclure qu'il a dû s'agir d'une forteresse
de dimensions peu communes. Délimitée de tous les côtés
par des parois de rochers abruptes, la colline de Saint-Triphon mesure quelque
500 mètres dans son axe longitudinal et 120 mètres là
où elle est le plus large. Les éléments de mur encore
conservés laissent supposer que la plus grande partie de ce plateau,
divisé par quelques éminences rocheuses, était englobé
dans le district de défense féodal.
Partant du village de Saint-Triphon, le chemin du château passe, à mi-hauteur, près d'une dépression de terrain où l'on peut encore voir les restes d'une porte encastrée dans le mur d'enceinte extérieur. Les pierres qui saillent de ce mur ont peut-être appartenu à une petite barbacane. D'ici, le chemin se dirige vers le nord-est de la colline, où se dressent les ruines du château retranché et celles d'une chapelle de pèlerinage romane. La moitié sud-ouest de la colline doit cependant avoir elle aussi été comprise dans la cour du château fort, car on y voit, sur un rocher isolé, les restes d'une tour carrée et, plus loin, ceux d'un mur qui s'étire en bordure du terrain. Il ressort des restes encore visibles du château retranché qu'il a dû consister en une enceinte extérieure, dont le plan affectait la forme d'une cloche, et un noyau marqué par une tour. Le château retranché
était entouré d'un mur de plan polygonal presque régulier
servant d'enceinte intérieure. C'est au centre de ce noyau que
se trouve l'emblème de Saint-Triphon, un imposant donjon encore
debout, de plan carré. Ses parements consistent en un appareil
d'une remarquable régularité.
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